The Kensington Building, une réutilisation réussie

Le bâtiment de Kensington est un excellent exemple des raisons pour lesquelles les bâtiments doivent être réutilisés et réadaptés plutôt que démolis et reconstruits.  

Nos services multidisciplinaires en ingénierie ont contribué à transformer un immeuble de quatre étages des années 1970, défraîchi et lugubre, en un bâtiment de six étages à usage mixte, offrant un espace de bureaux de nouvelle génération ainsi qu’une meilleure connectivité à la station de métro High Street Kensington, grâce notamment à la création d’une nouvelle galerie marchande.   

Les avantages liés à la réutilisation et à la redéfinition d’un bâtiment existant peuvent être davantage observés sur l’ossature du bâtiment. La réutilisation de 60 % de la structure existante du bâtiment a permis d’effectuer un développement plus important. Les planificateurs et la communauté locale n’auraient cependant pas pu développer par eux-mêmes un nouveau bâtiment de cette envergure puisque l’ajout de deux étages et le prolongement des élévations nord et ouest ont augmenté l’ensemble de la surface brute de 45 %. 

Dans le cadre de la mise à niveau de la structure du bâtiment, les rénovations ont également permis d’atteindre un niveau d’émissions de carbone intrinsèques 40 % inférieur aux cibles actuelles de la LETI pour 220 kg par m2, et ainsi répondre aux exigences requises quant à la conception de bâtiments en 2030. Mais comment nos ingénieurs en structure ont-ils pu réaliser cette performance? 

En supprimant la façade en béton lourd, les finitions et les autres éléments du bâtiment, et en les remplaçant par des éléments plus légers, ils sont parvenus à bâtir des structures plus volumineuses et plus hautes en réutilisant les fondations existantes, grâce à une analyse de l’équilibrage des charges.  

Étant donné qu’un minimum de travaux de renforcement était nécessaire, des économies de coûts, de temps et d’émissions de carbone ont ainsi pu être réalisées par rapport à une démolition / reconstruction, ou à des travaux de renforcement plus conséquents.  

De plus, la communauté locale n’a subi que très peu de désagréments en raison des travaux de construction (bruit, poussière et perturbation). Enfin, les interfaces complexes avec les infrastructures voisines, y compris celle de la station de métro, ont été simplifiées.  

« Alors que l’environnement bâti représente environ 40 % de l’empreinte carbone du Royaume-Uni, il est primordial que les investisseurs et les promoteurs immobiliers regardent au-delà de l’empreinte carbone de leurs bâtiments et qu’ils tiennent également compte des émissions générées lors de la construction et de l’empreinte carbone intrinsèque. En collaborant avec WSP sur la réutilisation et la réaffectation du bâtiment existant, nous avons réduit les émissions de carbone intrinsèques du bâtiment de Kensington de 30 %. La construction de nouveaux bâtiments de bureaux n’est pas forcément néfaste pour l’environnement. »  
- Tom Smithers, directeur immobilier, Ashby Capital